La table basse Eileen Gray a été créée par l'artiste du même nom. La structure est en tubes d'acier chromé ou laqué blanc et le plateau de 51 cm de diamètre est entièrement en cristal transparent. La table basse est réglable est hauteur de 62 à 100 cm grâce à un petit pivot.
Dimensions
- Ø 51 x H. de 62 à 100 cm
Plateau
- cristal transparent /laqué blanc
Structure
- acier chromé / laqué blanc
Plaque Réglage Hauteur
- Modèle A: valide réinterprétation de la version originale, caractérisée par la présence d'une fine plaque métallique reliée à des anneaux placés sur la structure, qui glissent pour régler la hauteur.
- Modèle B: reproduction fidèle de la version originale de la table basse dessinée par Eileen Gray constitué d'une unique plaque métallique qui permet de régler avec facilité la hauteur de la table basse.
Designer
Eileen Gray était d'origine écossaise-irlandaise. Lorsque son père mourut en 1900, elle vivait déjà depuis deux ans à Londres et fréquentait des cours de dessin à la "Slade School". Elle découvrit le laboratoire de D. Charles, un peintre spécialisé dans les techniques de la laque. Elle collabora avec lui puis, en 1902, partit pour Paris où elle perfectionna dans cette technique et le dessin. Elle s'installe définitivement à Paris en 1907 et quitte la peinture pour étudier le laquage sous la direction de l'artisan laqueur Seizo Sugawara. En 1913, elle présente sa première exposition, exposant des panneaux décoratifs au Salon des artistes décorateurs. Ceci attire l'attention du couturier Jacques Doucet, amateur et collectionneur d'art. Il lui passe commande de quelques œuvres dont le paravent « le Destin » et la table « Lotus », qui seront les seules créations signées et datées. En 1919, Gray est chargée de décorer l'appartement de Suzanne Talbot, rue de Lota à Paris. Son design d'intérieur suscite alors une avalanche d'éloges dans la presse. « L'appartement de Madame Mathieu Lévy était considéré comme un des exemples les plus exceptionnels de l'architecure des années 1920. Eileen Gray avait mis cinq ans à en peaufiner le décor » (Suzanne Talbot était devenue Madame Mathieu Lévy). Gray ouvre en 1922 la galerie Jean Désert au 217, rue du Faubourg-Saint-Honoré avec l'aide de Jean Badovici, architecte et critique roumain. En 1924, Gray et Badovici commencent à travailler sur la maison E-1027 à Roquebrune-Cap-Martin dans le sud de la France. Le nom de la maison est un code pour Eileen Gray et Jean Badovici : E pour Eileen, 10 pour le J de Jean, 2 pour le B de Badovici, 7 pour le G de Gray. Peu avant sa mort, elle a eu la satisfaction d'assister à une de ses expositions les plus importantes au "Musée Des Arts Decoratifs" de Paris.